30 mai 2016

Montréal, le 29 mai –  La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) souligne le début de la semaine des services de garde en rappelant la période difficile que traverse présentement le réseau public de la petite enfance à la suite des décisions du gouvernement de Philippe Couillard.

« Pas plus tard que jeudi dernier, on a eu la confirmation avec les nouvelles règles budgétaires que le gouvernement libéral allait de l’avant avec ses compressions dans le réseau des CPE. Les parents doivent en plus composer avec la modulation des frais de garde, qui leur coûte des milliers de dollars et pousse les familles vers le privé plutôt que le milieu familial public ou les CPE. La semaine des services de garde devrait être la célébration de notre Politique familiale unique, mais cette année, on en profite plutôt pour tirer la sonnette d’alarme », explique la première vice-présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

Des activités festives

Toute la semaine, la FIPEQ-CSQ et ses affiliés organiseront des activités aux quatre coins du Québec, de pique-niques familiaux aux capsules vidéo en passant par les journées spéciales pour les enfants en services de garde public.

«C’est important pour nous d’organiser de telles activités pour rappeler aux parents à l’ensemble de la population que nos services de garde en milieu familial public et en CPE offrent des services éducatifs de qualité supérieure. Les tout-petits dans nos milieux ont des garanties de qualité et de sécurité inégalées. Il est essentiel pour l’avenir du Québec de faire le choix du réseau public de la petite enfance, en tant que parents, mais aussi en tant que société», ajoute Valérie Grenon.

Un réseau à soutenir

Selon la FIPEQ-CSQ, le gouvernement doit profiter de la semaine des services de garde pour se pencher sur ses décisions et revoir son approche des dernières années.

«Il faut que les libéraux écoutent les appels des parents et des intervenantes en petite enfance, qui réclament tous la fin des attaques contre nos services de garde publics. En cette période de surplus budgétaires, il n’y a plus de motivation économique justifiant la modulation des frais de garde et les compressions. La petite enfance est le premier maillon de l’éducation, il est temps que le gouvernement le réalise et donne au réseau public de la petite enfance les moyens nécessaires pour que nos tout-petits commencent leur éducation du bon pied », conclut Valérie Grenon.