19 août 2016

Québec, le 13 août – Les membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) ont passé un message clair aux participants du Congrès-Jeunes de la Commission jeunesse du Parti libéral du Québec : les jeunes libéraux doivent défendre les familles du Québec en réclamant la fin de la modulation des frais de garde.

« Le gouvernement libéral a mis en place une modulation qui vient piger des milliers de dollars supplémentaires dans les poches des familles québécoises de la classe moyenne. Ce n’est pas en taxant davantage les parents qu’on va aider le développement du Québec. Les jeunes du PLQ sont les parents d’aujourd’hui et de demain. Cette fin de semaine, ils ont l’occasion de faire preuve de leadership en joignant leur voix à des millions de Québécoises et Québécois, et en rappelant leur parti à l’ordre sur les réelles priorités des familles québécoises », explique la première vice-présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

Des parents coincés financièrement

Quelques dizaines de responsables de services de garde (RSG) en milieu familial régis et subventionnés et d’intervenantes en centre de la petite enfance (CPE) ont interpellé les jeunes libéraux sur place avec des prospectus préparés spécifiquement à leur intention.

« Nos membres sont aux premières loges pour constater les effets dévastateurs des décisions libérales. La modulation des frais de garde oblige les familles à faire des choix désastreux. Tous les jours, on voit des parents qui doivent se serrer encore plus la ceinture, des mères qui retournent à la maison faute de moyens, des enfants envoyés dans des installations de moindre qualité. Il est urgent de faire de nos services de garde publics une priorité, il en va de l’avenir du Québec », ajoute Valérie Grenon.

Un réseau public qui a fait ses preuves

Rappelons qu’en plus de coûter des sommes importantes aux familles québécoises, la modulation a l’effet pervers de pousser de plus en plus d’enfants vers les services de garde privés, services qui n’ont pas les mêmes garanties de qualité ou de sécurité.

« En raison des décisions de ce gouvernement, des milliers d’enfants ont droit à des services de moindre qualité alors que ce sont des années déterminantes pour leur développement. Ce n’est rien de moins qu’une bombe à retardement, dont toute la société ressentira les effets dans les prochaines années. Il existe une seule solution, et elle se doit d’être adoptée : un retour aux contributions réduites et universelles pour nos services de garde publics », conclut Valérie Grenon.